« Serious games » pour sensibiliser à la sécurité économique et à la cybersécurité

Sérious game
Source : eduscol.education.fr

A l’occasion du Mois Européen de la cybersécurité, CCI France publie un panorama de serious games et de web séries pour sensibiliser à la sécurité économique et en cybersécurité.

Les Serious games sont un des moyens de sensibilisation essentiel et nécessaire à tester auprès des entreprises.

Ainsi, les apports pour l’entreprise participante sont nombreux :

– Stimulation de la créativité

– Expérimentation de la prise de décision

– Ouverture à de nouveaux modes d’appropriation de connaissance

– Garder l’attention du public tout au long de l’apprentissage

– Jouer en équipe et participer au partage et aux échanges de communication

– Première entrée sur une thématique donnée et vision globale

– Outil de réflexion et permettre ainsi au joueur de prendre conscience de son ressenti

– Faciliter la prise de parole en collectif

Pour en savoir plus sur les serious games :

Serious-game.fr : blog sur l’actualité des serious games (catégorisations : environnement, société, grand public, politique, sport..)

Serious games en salle : quelles postures pour le formateur ? (Serious Game Industry.com, octobre 2017)

Concurrence : « Le serious game est un outil utile pour former les équipes » (Actuel-direction-juridique.fr, 05/2017)

Serious game et innovation : trouver les innovation possibles d’un produit en jouant (grenoble-em.com, 05/17)

Serious Games Industry : Site qui recense l’annuaire des acteurs de la gamification.

Jeux sérieux gratuits (Thot Cursus) : Répertoire de jeux sérieux gratuits pour tous les âges

Serious games pour l’éducation : utiliser, créer, faire créer ? : Damien DjaoutiTréma, 44 | 2016, 51-64.

Du jeu sérieux au jeu utile : Revue des Sciences et Technologies de l’Information, 2011

Voir aussi :

Actions de sensibilisation possibles pour la Veille (point sur les serious games)

Vidéos pédagogiques sur la Veille

Les étudiants du Master IECS IAE Poitiers (Intelligence Economique et Communication stratégique) ont réalisé des vidéos liées à la sécurité économique et à la protection de l’information.

Veille d’information :

Le but est d’aller à l’essentiel sur un format court (moins de 3 minutes) pour avoir une première approche du thème présenté. Les vidéos intéresseront particulièrement les étudiants mais aussi les entreprises, notamment celles sur la sécurité économique et les salons professionnels.

Vidéos sur la Veille

Ainsi, 7 vidéos sont déjà en ligne sur la chaine Youtube de l’IAE. Parmi celles-ci, les 4 vidéos présentées ci-dessous sont parmi les plus intéressantes.

Restez en alerte sur la chaine de l’IAE !

  • Comment réagir à une diffamation sur le web

  • La veille au service de la sécurité économique ou l’art d’anticiper et parer les futures attaques

  • Comment lutter contre la routine grâce au rapport d’étonnement

  • Comment protéger l’information sur les salons professionnels

Compte rendu de la Journée de la Veille 2017

La thématique cette année de JVeille était sur l’intelligence collective territoriale avec l’exemple des clusters en France et en Suisse.

Comment assurer un niveau d’analyse de l’information à la fois collectif et suffisamment stratégique ? Quelles sources, quels outils privilégier ? Comment organiser la diffusion des résultats ? Comment sensibiliser les entreprises à avoir le réflexe de partager les informations ? Toutes ces problématiques auront été ainsi abordées le jour J par les intervenants et les échanges avec les participants.

Une des présentations les plus intéressantes de cette Journée. L’intelligence territoriale a pour objet de coordonner le développement durable des territoires et dont les communautés territoriales sont les sujets. C’est une intelligence collective qui se fonde sur l’interaction entre chaque être humain et son environnement et sur les relations entre les personnes.

Mais tout d’abord redéfinissons-en les principaux concepts : On ne dit pas UN territoire mais DES territoires étant donné la complexité et la diversité qu’ils requièrent :

  • Territoires juridiques, de pensées, réels = Territoires possibles
  • Les données : nationales, locales, classique, nouvelles données (Bla Bla Car, Uber…)
  • Acteurs territoriaux : Monde associatif, Collectivités, Etat, Universités, Structures économiques = qui remplissent des missions de service public.

Ainsi, un des objectifs est de faire émerger toutes les Intelligences en synergie se fondant sur l’intéraction entre chaque homme.

Mais attention à l’infobésité qui concerne les usagers accueillis par des acteurs territoriaux (produire des justifications – Boulimie des structures à collecter de la donnée…) mais aussi par notre production de quantités d’informations (ne pas recroiser les sources donc re-collecter l’information, adage « Trop d’info, tue l’info »).

Réseau qui soutient l’économie de l’Arc jurassien franco-suisse avec une forte composante industrielle et dont les intérêts économiques doivent être valorisés. Un des objectifs importants est de renforcer le maillage et la culture de collaboration entre les acteurs franco-suisses et dépasser l’effet frontière.

 

Cluster filière au service du luxe. La colonne vertébrale du réseau sont les donneurs d’ordre travaillant en étroite collaboration avec les géants du luxe.

Premièrement, la dynamique du cluster est basée sur le collectif et la mise en confiance entre les membres. Se voir comme des entreprises qui trouvent ensemble des synergies et non comme des concurrents. Ensuite, les échanges entre membres sont fructueux et constituent un volet important d’une veille réseaux. La veille (salons, conférences, visites, réunions) est principalement impalpable et verbale et il est nécessaire de sensibiliser les entreprises à partager des informations qui, à partir de signaux faibles pourraient devenir stratégiques.

 

Clusters orientés marchés à l’intérieur du pôle des Microtechniques.

Focus sur la Veille pour les clusters :

Pierre Vivien a bien posé le problème que bon nombre de prestataires ont aussi avec leurs clients sur la définition des besoins / axes de veille. Ceux-ci peuvent être faussés entre ce que les clients disent à un instant T (ressenti) et ce qu’ils veulent vraiment. D’où l’importance de faire plusieurs réunions pour recadrer les axes. définir des axes de veille sur du ressenti donné par le client. Ainsi, la présentation était très intéressante et sans langue de bois de la part de l’intervenant, constat que l’on n’a plus trop l’habitude de voir dans les conférences.

La société CentreDoc a présenté son parcours dans le savoir-faire de la veille stratégique.

Années 60 : Exploitation des données. « Posséder » / Tout papier

Années 90 : Accéder à l’information. Centrale d’achat de savoirs

Années 2000 : Analyser l’information. Tirer une vision stratégique des données. Création de leur outil de veille, RAPID

Années 2010 : Analyser + Trier l’information. Nécessité de se doter d’outils de traitement de l’information.

Années 2020 : Mettre en relation et « Big Data »

Il était intéressant de suivre le cycle de vie de la société et de voir quelles auront été leurs priorités à l’heure des choix technologiques et innovants.

 

Résultats du suivi de l’étude de marché sur l’identification des pratiques et des besoins des entreprises et des organismes de soutien aux entreprises en matière de veille. Les entretiens qualitatifs sont en cours en réalisation.

Voici mes principaux constats de cette journée :

    1.  L’Intelligence territoriale doit continuer d’être coordonnée par des professionnels de l’information pour faciliter les échanges entre les membres d’un réseau.
    2. Analyse des besoins / axes de veille : rédéfinir quotidiennement avec les entreprises leurs « réels » besoins en terme de veille et requalifier les demandes.
    3. Ne pas penser en terme de concurrence pour un réseau mais avancer main dans la main pour animer une filière d’excellence et de savoir-faire. Il faut ainsi sensibiliser les entreprises à savoir donner, partager les informations et réduire l’adage « l’information c’est le pouvoir » . En somme, favoriser un maximum l’intelligence collective.
    4. Veille réseau : besoin d’assurer un mode de transmission d’information type bottom- up au sein des organisations.

Evénement à Genève : L’Intelligence Economique, un atout majeur de compétitivité

FOROM et l’OPI accueillent le 5 septembre 2017 des experts du domaine de l’Intelligence Economique, outil de pilotage et facteur de performance pour les entreprises et qui permet de maîtriser et protéger son environnement économique.

Ainsi, tout au long de la soirée, seront partagées des expériences liées à l’Intelligence Economique, atout majeur de compétitivité.

L’événement (accessible gratuitement, uniquement sur invitation personnelle et non transmissible) réunira plus de 360 participants (es) influents(es) de la région. Il s’adresse essentiellement aux dirigeants(es) décisionnaires dans leur entreprise, ceci afin d’assurer une qualité de réseautage le jour J.
Conférences et table ronde

Christian Harbulot,
Directeur de l’Ecole de Guerre Economique

Jonas Rey,
Associé Senior, cabinet Dilligence

Pierre Maudet, Conseiller d’Etat chargé du département de la sécurité et de l’économie (DSE)

Table ronde

Ivan Meissner,
Directeur Général, Qualimatest SA

Jérôme Chanton,
CEO, Kugler Bimetal SA

Hélène Madinier,
Membre du comité romand de Swissintell, professeure à la HEG-Genève, responsable du DAS en intelligence économique et veille stratégique

PROGRAMME

16h30
Accueil des participants(es) & réseautage

17h00
Mot de bienvenue

17h10
« L’intelligence économique : un atout majeur de compétitivité »

17h50
Table ronde – partage d’expériences

19h00
Apéritif & réseautage

Horaires : 16h30

Lieu : à la Haute Ecole de Gestion (HEG) Campus de Battelle, Rue de la Tambourine 17, 1227

Base de connaissances en accès libre sur la Veille stratégique

 

Le blogueur, consultant et formateur Christophe Deschamps (Outils Froids) nous propose dans une base de connaissances une sélection de ses meilleurs articles rédigés au fil des ans depuis 2003. C’est un grand cadeau que nous fait Christophe en nous mettant accès à son expertise et à ses articles en veille stratégique (pour certains, visionnaires).

 

Ainsi, je pense particulièrement à deux articles :  celui de 2006 sur la gestion de la réputation numérique et qui en faisait un des premiers articles sur le sujet dans la blogosphère. Et, celui sur l’intérêt qu’il fallait accorder aux flux RSS en 2003.

Voici la nature des documents que nous pouvons trouver dans la base :

  • Présentations (événementiels type salons, conférences..)
  • Articles de recherche (revues scientifiques ou des ouvrages universitaires)
  • Interviews
  • Billets de blogs
  • Articles divers (notamment des articles publiés dans des revues professionnelles (Archimag, Veille mag et livres blancs).

En tout, un accès libre à plus de 75 documents.

Ainsi, pour les étudiants en Sciences de l’Information c’est un accès libre à une vraie mine d’informations. En parallèle suivre le compte Twitter de Christophe : @crid et son Diigo.

Et pour les professionnels du domaine c’est une bonne occasion de relire et de (re)découvrir des articles pour revenir aux sources.

A lire :  « 75 documents à télécharger dans la base de connaissances d’Outils Froids »

Enfin, sauf indication contraire, ces documents sont en licence Creative Commons CC BY-NC-SA 4.0.

Réinventer la Veille – Dossier Archimag Février 2017 –

Archimag a sorti pour le mois de Février tout un dossier consacré au métier de la veille.  Réinventer la veille, où la nécessité d’une remise en question du métier et de ses pratiques et anticiper sur le devenir de la profession.

Petit focus sur les articles intéressants que vous retrouverez dans le dossier :

Où en est la veille aujourd’hui ?

Le premier article est une interview de Frédéric Martinet (Actulligence) sur le constat du métier : marché des éditeurs historiques, dernières innovation des logiciels, attentes des entreprises et priorités données selon la taille de l’entreprise.

Frédéric aborde également le devenir de la profession et les nouveaux métiers qui découlent de la stratégie d’information. L’accent est désormais mis sur l’analyse des données (business analyst) et sur les aspects statistiques et prédictifs (data science).

Les erreurs faciles à commettre dans son projet de veille

Facile de rater son projet de veille si l’on ne respecte pas quelques règles. Ainsi, Christophe Deschamps (Outils Froids) liste les mauvaises pratiques courantes qui peuvent à coup sûr faire échouer nos recherches et plus globalement nos projets de surveillance. Un listing à garder en mémoire…

Enfin, le dossier présente un article plus concret avec un focus sur la cellule veille du Crédit Agricole. L’équipe est composée d’une équipe de trois chargés de veille et d’un service de dix-sept documentalistes.