James G. McGann, membre du Foreign Policy Research Institute de Philadelphie, a récemment présenté les résultats d’un projet pilote devant conduire à localiser les think tanks « leaders » dans le monde. L’étude, intitulé « The Global ‘Go-To Think Tanks’: The Leading Public Policy Research Organisations in the World » a cherché à évaluer les travaux de plus de 5 000 institutions, en identifiant les think tanks les plus importants à la fois au niveau local et régional.
Menée sur une période de 18 mois, cette étude a examiné plus de 2 000 organisations et instituts américains et 3 000 institutions non américaines. Ont par conséquent pu être établis plusieurs classements, dont celui des « 10 premiers think tanks mondiaux ». Six structures européennes figurent dans celui-ci : deux belges (dont l’une détient la première place), deux britanniques, une française (l’IFRI) et une allemande.
« Si le nombre de think tanks a considérablement augmenté depuis 25 ans, c’est essentiellement en raison de la fin du monopole gouvernemental sur l’information, de la complexité des questions à traiter, de l’influence grandissante des acteurs nonétatiques et du besoin d’une « information concise délivrée au bon format et au bon moment ». Le rôle d’interface tenu par les think tanks entre le monde politique et le monde académique devrait, selon l’auteur du rapport, conforter leur situation actuelle. Ces structures doivent cependant veiller à ne pas négliger leur capacité de communication et s’assurer qu’elles combinent rigueur intellectuelle, sens politique et originalité. » (Source : Note de Veille n°88 du Centre d’Analyse Stratégique).
Voir aussi : La mondialisation entraîne l’explosion du nombre de think tanks (Source : Euractiv.com)